Exegi Monumentum
J’ai achevé un monument plus durable que l’airain, plus haut que les royales pyramides, que ni la pluie qui ronge, ni l’Aquilon ne pourront détruire, ni l’innombrable suite des années, ni la fuite des temps […].
Premier vers des Odes d’Horace, le poète promet son oeuvre à l’immortalité, le comparant à « l’une des sept Merveilles du monde »
De façon analogue, cette série met en lumière des monuments que la fuite du temps ne saurait effacer tant de par leur côté historique que des incapacités techniques. Monuments perdus dans les souvenirs pour les uns, héritages historiques pour d’autres, ils résultent irrémédiablement d’un passé tangible.